Vous les utilisez tous les jours sans forcément le savoir, elles sont présentes sur tous vos sites internet ou applications préférés, les APIs sont constitutives du web moderne. Mais qu’est-ce qu’une API ? À quoi cela sert-il ? Éclairage pour vous apporter des clefs de compréhension.
Une API ou Application Interface Programming que l’on peut traduire par « Interface de programmation d’application » est un système qui permet de connecter un ou plusieurs services à un autre par le biais de différents protocoles. Utilisée dans la création de sites internet, de logiciels, d’applications, l’API vous permet de mettre à disposition différents jeux de données sans que l’utilisateur distant ait besoin de maitriser l’ensemble du fonctionnement de votre outil.
Ce dialogue est possible par un système de requêtes et de réponses. L’application utilisatrice envoie une demande à l’API, qui s’occupe quant à elle d’aller chercher la donnée sur l’application porteuse et de la restituer. Si la requête n’est pas correctement définie, la réponse ne peut aboutir. Il s’agit d’une forme de contrat entre les deux parties. L’API fournit un manuel d’utilisation et s’engage s’il est correctement suivi à répondre dans les conditions définies.
Ils existent trois grands types d’API :
Afin de garantir une utilisation la plus fluide et standardisée possible, les interfaces de programmation d’application se basent principalement sur deux types de constructions: REST ou SOAP.
REST (ou Representational State Transfer) est un style d’architecture regroupant six contraintes (Architecture Client/Serveur, Serveur « stateless », Mémoire cache, Système à couche, Code à la demande et Interface uniforme). Si ces six contraintes sont respectées on parle alors d’API RESTful.
SOAP (ou Simple Object Access Protocol) est quant à lui un protocole formulé au langage XML recevant les messages via HTTP ou SMTP. Ce protocole est plus contraignant raison pour laquelle il est moins répandu que l’architecture REST.
En parallèle, et plus récemment, est apparu le langage de requête GraphQL. Celui-ci a pour ambition de devenir le remplaçant de l’architecture REST en proposant un accès plus ciblé aux données et la possibilité d’accéder à plusieurs jeux de données via une seule API.
Plusieurs éléments sont à mettre au crédit du recours à une API : optimisation du temps et des coûts, sécurisation des données, innovation décuplée.
En fournissant un accès à des données standardisées, le développeur n’aura pas nécessairement besoin de comprendre l’ensemble de l’outil porteur. Il aura uniquement besoin de mettre en place les requêtes demandées et pourra alors se concentrer sur le développement de son application : un gain de temps précieux, synonyme de réduction des coûts. C’est notamment ce que l’on retrouve derrière les outils no-code pour l’agrégation de données de différentes applications, comme par exemple, l’outil Zapier.
En proposant un accès API (et en évitant toute « backdoor »), une application ouvre ses données à des tiers mais leur permet d’être moins vulnérables à des attaques. En effet, les tiers ne sont alors pas les propriétaires de la donnée et ne sont que simples consommateurs.
Enfin, l’un des atouts majeur d’une API, et de favoriser la création. En s’occupant de la gestion des données, l’application va permettre à ses utilisateurs de ce concentrer sur l’innovation autour de ces données. Innovations, qui, si elles sont pertinentes, pourront garantir la pérennité de l’application à long terme. Ouvrir ses données peut donc être une formidable solution pour conquérir de nouveaux marchés.
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